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S&P 500 à 8 000 points en 2026 ?

Les marchés

Le 11  décembre, le S&P500 a terminé la séance à son cours de clôture le plus élevé jamais enregistré : 6 901 points. Cette année, le rallye a notamment été alimenté par la forte croissance liée à l’intelligence artificielle (IA) et les baisses de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed), malgré les importantes incertitudes sur les plans du commerce, de la géopolitique et de l’inflation. Le scénario de base prévoit un nouvelle hausse de l'ordre de 9 à 15 % en 2026, avec potentiellement encore des surprises positives. Sera-ce suffisant pour franchir la barre des 8 000 points ?

Cap sur les 8 000 points

Une analyse ascendante (bottom-up) des données des entreprises montre que l'optimisme reste de mise pour l’IA et les bénéfices. Au troisième trimestre, les firmes du S&P500 ont déjà fait part d'une croissance des bénéfices nets de 13,4 %, principalement sous l'impulsion du secteur technologique. Le ratio cours/bénéfice prévisionnel de 22,5x, largement supérieur à la moyenne à long terme de 18,7x, implique que de nouvelles hausses devront provenir d'une croissance soutenue des bénéfices.

Le marché haussier qui a affiche une progression de 92 % depuis octobre 2022 ne semble pas près de s'essouffler, puisque le S&P500 devrait atteindre un objectif de cours de 7 968 points à la fin de 2026, sur la base d'une croissance des chiffres d'affaires de 7,1 % et une croissance des bénéfices de 14,5 %. Et même après correction pour "surestimation historique" (à hauteur d’environ 5,9 %), l’objectif de cours tournerait autour des 7 500 points.

Les prévisions des sociétés de bourse ne sont cependant pas toutes les mêmes. Des optimistes comme Oppenheimer estiment que la barre des 8 100 points est réalisable, grâce à une envolée des bénéfices liée à l’IA. Deutsche Bank et Capital Economics visent quant à elles les 8 000 points, en tenant compte des rachats d’actions et de l’absence de récession. Morgan Stanley table sur 7 800 points, tandis que JPMorgan avance une fourchette comprise entre 7 500 à 8 000 points, en fonction du rythme des baisses de taux. Les pessimistes comme Bank of America se montrent plus prudents avec une prévision de 7 100 points, pointant les investissements dans l’IA comme une potentielle source de tension sur les marges. En moyenne, la hausse attendue se situe entre 12 et 16 %.

Faites confiance à la tendance.

Au niveau sectoriel, l’IT continuera de jouer un rôle de moteur avec une croissance des bénéfices de 5,8 %, contre 1,9 % et 1,8 % pour les financières et les matières premières. Dans les secteurs de l’énergie et de la santé, un recul de 3,3 % est attendu. Les "sept magnifiques" devraient même voir leurs bénéfices progresser de 29 %, tandis que, sur le plan individuel, on attend beaucoup de certaines actions qui devraient encore pouvoir surfer sur les tendances de l’IA et du cloud après une année 2025 compliquée. Nous pensons notamment à The Trade Desk, Charter Comms, Adobe ou Duolingo, avec des potentiels de respectivement 70 %, 53 %, 25 % et 62 %. L’optimisme est donc de mise.

Les marchés haussiers de plus de trois ans durent généralement huit ans en moyenne, avec une probabilité de prolongement estimée à 62 %. Ce calcul de Carson Group renforce donc encore l'espoir de voir la tendance actuelle se poursuivre. Pour que le S&P500 puisse espérer franchir la barre des 8 000 points, il faudra dans un premier temps que le calme revienne autour d'Oracle et la récente chute de son cours.

Bron: Bloomberg

Disclaimer:

Ce document a été préparé par le desk KBC – Economic Markets et n'a pas été rédigé par le département Research.  Le desk est composé de Mathias Van der Jeugt, Peter Wuyts en Mathias Janssens, analysts  à KBC Bank N.V., entreprise réglementée par l'Autorité des marchés et des services financiers (FSMA). Ces recommandations de marché sont le résultat d'une analyse qualitative, dans laquelle il y a place pour l'expérience passée et les évaluations personnelles. Les avis sont basés sur les conditions actuelles du marché et peuvent être modifiés à tout moment. Les contributions les plus importantes proviennent de données accessibles au public, de nouvelles financières, de la politique économique et monétaire et d'analyses techniques actuelles. Le desk desk KBC – Economic Markets a fait des efforts raisonnables pour obtenir ces informations de sources qu'il considère comme fiables, mais le contenu de ce document a été préparé sans faire une analyse substantielle de ces sources. Aucune évaluation n'a été faite pour déterminer si ces informations sont appropriées ou non pour un investisseur particulier. Les avis sont nos avis actuels à la date indiquée sur ce document et peuvent différer des recommandations précédentes en raison de l'évolution des conditions du marché. Les auteurs ne garantissent pas l'exactitude, l'exhaustivité ou la valeur (commerciale ou autre) de ce document. De même, les auteurs ne sont pas responsables envers quiconque reçoit ce résumé de toute perte ou dommage (qu'il s'agisse d'un délit (y compris la négligence), d'une rupture de contrat, d'une violation de la loi ou d'autres obligations) résultant d'un acte ou d'une omission sur la base de ce contenu, ou de toute réclamation contre les auteurs concernant le contenu ou les informations contenues dans ce document. Toutes les opinions exprimées dans le présent document reflètent le jugement au moment de la préparation de l'examen et sont susceptibles d'être modifiées sans préavis. Étant donné la nature de cet avis (lié à la monnaie et aux taux d'intérêt), il n'est généralement pas de nature spécifique.   Il n'y a donc aucune référence à un quelconque contrat de financement d'entreprise et il n'y a donc pas de vue d'ensemble sur 12 mois basée sur les différents avis. Ce document n'est valable que pour une période très limitée, en raison de l'évolution rapide des conditions du marché.

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