Une erreur s'est produite. La page est temporairement indisponible.

Perspectives des marchés

Mentions légales: les perspectives, prévisions et déclarations relatives aux développements futurs sont fondées sur des suppositions et des estimations. Les déclarations relatives aux développements futurs sont incertaines par nature. Divers facteurs peuvent avoir pour effet que les résultats et développements effectifs présentent des écarts importants par rapport aux déclarations initiales. De plus, il n’existe pour KBC aucune obligation d’actualiser le texte à chaque nouveau développement.

KBC Economics

Actualisation du 13 novembre 2025

Déclaration relative aux risques   

Nos activités étant principalement axées sur la banque, l’assurance et la gestion d’actifs, nous nous exposons à certains risques typiques pour ces domaines financiers tels que, mais sans s’y limiter, le risque de défaut de crédit, le risque de contrepartie, le risque de concentration, les fluctuations des taux d’intérêt, le risque de change, le risque de marché, le risque de liquidité et de financement, le risque d’assurance, l’évolution de la réglementation, le risque opérationnel, les litiges avec les clients, la concurrence d’autres acteurs et de nouveaux opérateurs ainsi que les risques économiques en général. Surveillés de près et gérés par KBC dans un cadre strict, ces risques peuvent toutefois avoir une incidence négative sur la valeur des actifs ou occasionner des charges supplémentaires excédant les prévisions.

À l’heure actuelle, plusieurs grands défis attendent le secteur financier. Ceux-ci découlent principalement des risques géopolitiques, qui ont considérablement augmenté au cours des dernières années (notamment la guerre en Ukraine, les conflits au Moyen-Orient et les guerres commerciales attisées par les politiques douanières américaines). Ils entraînent ou sont susceptibles d’entraîner des chocs dans le système économique mondial (par exemple, au niveau du PIB et de l'inflation) et sur les marchés financiers (y compris les taux d'intérêt). Les économies européennes, dont les marchés domestiques de KBC, ne sont pas épargnées, ce qui crée un environnement commercial incertain, y compris pour les institutions financières. Le risque réglementaire et de compliance (exigences de capital, lutte contre le blanchiment de capitaux, RGPD et ESG/durabilité) reste par ailleurs un thème dominant pour le secteur, tout comme le renforcement de la protection du consommateur. La numérisation (tirée par la technologie, y compris l’IA) présente des opportunités, mais menace aussi le modèle d'entreprise des établissements financiers traditionnels. Les risques liés au climat et à l’environnement revêtent par ailleurs une importance croissante. Les cyberrisques sont devenus l’une des principales menaces ces dernières années, pas uniquement pour le secteur financier, mais pour l’ensemble de l’économie. La guerre en Ukraine et les tensions géopolitiques en général ont entraîné une hausse des attaques dans le monde entier. Enfin, les gouvernements de toute l'Europe prennent des mesures de relance supplémentaires pour soutenir leurs budgets (par le biais d'une augmentation des contributions fiscales du secteur financier), mais aussi leurs citoyens et les entreprises (en plafonnant, par exemple, les taux d'intérêt des crédits ou en plaidant pour des taux d'intérêt plus élevés sur les comptes d'épargne).

Les données relatives à la gestion des risques sont reproduites dans nos rapports annuels, les rapports trimestriels et les Risk Reports, tous disponibles sur le site www.kbc.com.

Notre opinion sur la croissance économique  

Selon nos estimations (non annualisées), l'activité économique aux États-Unis a progressé de 0,7% au troisième trimestre 2025, contre 0,9% au deuxième trimestre. En raison du shutdown du gouvernement américain, aucun chiffre officiel n’a été publié jusqu'ici pour le troisième trimestre. Une fois de plus, la croissance a été en grande partie alimentée par la résilience de la demande des consommateurs et de l'investissement non résidentiel. Compte tenu de l'affaiblissement du marché du travail américain, la croissance américaine devrait ralentir au quatrième trimestre. Nous nous attendons à ce qu'elle reparte à la hausse dans le courant de l'année prochaine.

Dans le contexte de l'accord sur les tarifs douaniers conclu le 27 juillet entre les États-Unis et l'Union européenne, et malgré l'incertitude persistante entourant la politique économique et les relations commerciales, la croissance de l'économie de la zone euro a augmenté pour ressortir à 0,2% au troisième trimestre (la croissance dans nos pays clés, à savoir la Belgique, la République tchèque, la Hongrie, la Slovaquie et la Bulgarie, s'établissant respectivement à 0,3%, 0,7%, 0,0%, 0,1%* et 0,6%*). À moins de nouveaux chocs, le creux du cycle économique européen est probablement derrière nous et la croissance devrait encore s'améliorer au cours des prochains trimestres grâce aux dépenses de défense, aux investissements dans les infrastructures et à la consommation privée.

À court terme, l'instabilité politique constitue le plus grand risque interne pour l'économie européenne. Le principal risque externe tient à la résurgence du conflit commercial mondial, qui pourrait avoir des conséquences tant directes (droits de douane) qu’indirectes (détournement potentiel des flux commerciaux de la Chine vers l'Europe).

* Estimations KBC

Notre opinion sur les taux d'intérêt et les taux de change

Dans la zone euro, l'inflation générale et l'inflation de base sont restées globalement stables en octobre, à 2,1% et 2,4% respectivement. Selon la Banque centrale européenne (BCE), le processus de désinflation est terminé et, en l’absence de chocs supplémentaires, l'inflation convergera vers l'objectif de 2% de la BCE.

Aux États-Unis, l'inflation générale et l'inflation de base (3,0% dans les deux cas) sont restées supérieures à l'objectif de la Fed en septembre. Les droits de douane américains sur les importations devraient continuer de se répercuter sur l'inflation dans les mois à venir. Cet effet ne devrait toutefois s’avérer que temporaire, reflétant principalement une augmentation ponctuelle du niveau des prix. Par la suite, l’inflation baissera probablement pour se rapprocher de l'objectif de la Fed.

La BCE a une fois de plus maintenu son taux de dépôt à 2% en octobre, un niveau qui lui semble donc tout à fait satisfaisant et qui constituera probablement le point bas de ce cycle de taux d'intérêt. Le taux de dépôt devrait rester inchangé à ce niveau pendant un certain temps.

La Fed a repris son cycle d'assouplissement en réduisant son taux directeur en septembre puis en octobre, de 25 points de base dans les deux cas. En l’absence de nouveaux chocs économiques, la Fed devrait poursuivre son cycle d'assouplissement jusqu'au printemps 2026. Elle a par ailleurs indiqué que le processus de resserrement quantitatif arriverait à son terme en décembre.

La tendance divergente entre les taux américains et allemands à 10 ans s'est poursuivie au troisième trimestre. Alors que les taux américains ont reculé d'environ 15 points de base depuis le début du troisième trimestre, les rendements obligataires allemands sont restés globalement inchangés. La baisse des taux américains s'explique principalement par les craintes entourant un ralentissement conjoncturel et les baisses de taux connexes de la Fed. La récente fuite vers les valeurs refuges a également eu une incidence compte tenu de la résurgence du conflit commercial entre les États-Unis et la Chine. Les rendements allemands à 10 ans ne se sont pas inscrits en baisse comme leurs homologues américains, la BCE ayant déjà achevé son cycle d'assouplissement.

La Banque nationale tchèque (CNB) a maintenu son taux directeur inchangé, à 3,50%, au troisième trimestre. Il s’agit selon nous là aussi du point bas du cycle d'assouplissement de la CNB. La banque centrale pourrait s’en tenir à cette politique de taux légèrement restrictive pendant un certain temps afin de maîtriser le risque sous-jacent de hausse de l'inflation. Grâce au soutien apporté par les taux d'intérêt et au processus global de convergence de l'économie nationale, la couronne tchèque devrait selon nous continuer de s'apprécier par rapport à l'euro au cours des prochains trimestres.

La Banque centrale hongroise maintient son taux directeur à 6,50% depuis septembre 2024, et nous n’anticipons pas de baisse avant début 2026 au plus tôt. La politique monétaire conservera un biais restrictif pendant un certain temps dans l’optique de maîtriser l'inflation. Nous nous attendons donc à ce que la banque centrale reste fidèle à sa politique promouvant un forint fort au cours des prochains trimestres. L'inflation structurellement plus élevée en Hongrie que dans la zone euro devrait néanmoins se traduire par une dépréciation progressive du forint par rapport à la monnaie unique au fil du temps.

 

 

 

Vous trouverez des informations détaillées dans la section KBC Economics