552021250
552021250

En cruisecontrol

Marktrapport

Cette semaine, les banques centrales hongroise (MNB) et tchèque (CNB) ont décidé de laisser leurs taux directeurs inchangés à respectivement 18 % et 7 %. Alors que la BCE et la Fed n’ont pas encore atteint le sommet de leur cycle, les banquiers centraux d’Europe centrale sont déjà passés à un stade ultérieur. Depuis le milieu de l’année dernière, ils préfèrent rester sur la ligne de touche. Il ne faut jamais dire jamais, mais si l’inflation ralentit dans les prochains mois, il est peu probable que ces banques centrales relèvent encore leurs taux. Cela nous amène logiquement à la question de savoir quand elles pourraient commencer à les abaisser. Dans l'état actuel des choses, ce n'est pas encore pour demain.

En Hongrie, il y a un double plancher pour un éventuel abaissement des taux. Le taux directeur « ordinaire » (13 %) a, depuis septembre de l’année dernière, été mis hors jeu  par un taux d’intérêt d’urgence de 18 %. La MNB estimait qu'un taux de13 % suffisait pour maîtriser l’inflation. Mais le marché ne partageait pas cet avis. Le taux d'urgence de 18 % a donc été utilisé pour amortir la chute du forint et garantir la stabilité financière. Après les turbulences que nous venons de connaître, le moment n’est pas encore venu d'évoquer une date concrète à partir de laquelle le taux de 18 % pourrait être abaissé. Pour cela, il faudrait que le calme soit revenu. En outre, il faudrait également être sûr que l’inflation (25,4 % en février) a atteint son pic. Si elle s’attend à une forte baisse au second semestre, la MNB table toujours sur une inflation moyenne de 15-19,5 % pour cette année. Et elle a même relevé sa prévision pour 2024 (3 %-5 %). L’objectif d’inflation de 3 % ne sera « vraiment » atteint qu’en 2025. Dans un « monde idéal », la MNB pourrait se mettre à l’eau en mai ou en juin en commençant par diminuer prudemment son taux d’urgence. Dans le meilleur des cas, le taux de base ne commencerait à être abaissé qu'en fin d’année. Beaucoup d'eau pourrait évidemment encore couler sous les ponts d'ici là. Le forint (EUR/HUF 380) a, dans l’ensemble, pu limiter les dégâts lors des récentes turbulences. Même en cas d'amélioration du sentiment général, nous pensons que la devise hongroise intègre déjà pas mal de bonnes nouvelles. Signalons, entre autres, que le bras de fer avec avec l’UE sur les fonds bloqués se poursuit. Et malgré la résistance de son président (Matolcsy), la MNB doit toujours subir les pressions exercées par le gouvernement pour qu'elle ne maintienne pas ses taux élevés plus longtemps que nécessaire. Face à soutien moindre des taux par rapport à l’euro, le cours EUR/HUF 372 apparaît comme un solide niveau de résistance pour le forint.

La CNB est encore un peu plus en cruisecontrol que la MNB. Pourtant, le maintien du taux directeur à 7 % n’a pas été voté à l'unanimité. Un faucon estime que l’inflation (16,7 % en glissement annuel en février) est beaucoup trop tenace. Dans la déclaration de politique, il est également indiqué que les taux pourraient encore être relevés si nécessaire. Nous considérons toutefois cela comme un « avertissement tactique » à l’attention du marché. La CNB estime que ce dernier est trop rapide dans ses anticipations de baisses de taux avant la fin de l'année. La CNB est nettement plus crédible que la MNB dans sa lutte contre l'inflation. Elle part du principe que cette dernière se rapprochera de l’objectif de 2 % d’ici 2024. Dans ce cas, le taux directeur réel deviendra très positif. Cela constituera, en principe, un soutien pour la devise. Même si la CNB se montre prudente vis-à-vis du timing d’éventuelles baisses de taux, on peut ici aussi s'attendre à ce que la couronne bénéficie d'un soutien moindre des taux par rapport à l’euro. Nous pensons que de nombreuses bonnes nouvelles sont déjà intégrées dans le cours. Le plus bas de l’année de EUR/CZK 23,35 constitue un important niveau de résistance pour la couronne.

La couronne tchèque et le forint hongrois résistent bien malgré les turbulences financières.

Bron: Bloomberg

Disclaimer:

Dit document is opgesteld door de KBC Economics - Markets desk en is niet opgesteld door de afdeling Research.  De desk bestaat uit Mathias Van der Jeugt, Peter Wuyts en Mathias Janssens, analisten bij KBC Bank N.V., die gereguleerd wordt door de Autoriteit voor Financiële Diensten en Markten (FSMA). Deze marktadviezen zijn het resultaat van een kwalitatieve analyse, waarin ruimte is voor ervaringen uit het verleden en persoonlijke beoordelingen. De standpunten zijn gebaseerd op de huidige marktomstandigheden en kunnen elk moment veranderen. De meest prominente input komt van publiek beschikbare gegevens, financieel nieuws, economisch en monetair beleid en courante technische analyses. De KBC Economics - Markets desk heeft redelijke inspanningen geleverd om deze informatie te verkrijgen uit bronnen die zij betrouwbaar acht, maar de inhoud van dit document is opgesteld zonder dat er een inhoudelijke analyse is gemaakt van deze bronnen. Er is niet beoordeeld of deze inzichten al dan niet geschikt zijn voor een bepaalde belegger. De meningen zijn onze huidige meningen op de datum die op dit materiaal staat en kunnen tegengesteld zijn aan eerdere aanbevelingen als gevolg van veranderde marktomstandigheden. De auteurs staan niet in voor de nauwkeurigheid, volledigheid of waarde (commerciële of andere) van dit document. Evenmin zijn de auteurs aansprakelijk jegens degenen die dit overzicht ontvangen voor de inhoud ervan of voor enig verlies of schade (hetzij uit onrechtmatige daad (inclusief nalatigheid), contractbreuk, schending van wettelijke of andere verplichtingen ) als gevolg van enig handelen of nalaten op basis van deze inhoud, evenmin voor enige vordering  tegen de auteurs met betrekking tot de inhoud van of de informatie in dit document. Eventuele meningen die hierin worden geuit, weerspiegelen het oordeel ten tijde van het opstellen van het overzicht en kunnen zonder voorafgaande kennisgeving worden gewijzigd. Gezien de aard van dit advies (gekoppeld aan valuta en rente) is het advies over het algemeen niet specifiek van aard.   Als zodanig is er geen verwijzing naar enig corporate finance contract en als zodanig is er geen 12 maanden overzicht op basis van de verschillende adviezen. Dit document is slechts geldig gedurende een zeer beperkte periode, als gevolg van de snel veranderende marktomstandigheden.

Gerelateerde publicaties

Fiscale debat trekt de aandacht

Fiscale debat trekt de aandacht

Hemel boven Europese woningmarkt klaart verder op

Hemel boven Europese woningmarkt klaart verder op

RBNZ versnelt haar beleidsbocht

RBNZ versnelt haar beleidsbocht

Kersvers premier Ishiba laat BoJ weinig keuze

Kersvers premier Ishiba laat BoJ weinig keuze