Renforcement du plancher des taux américains

Marktrapport

La semaine dernière, les taux américains avaient clôturé le mois d’août sur une note mineure. Du lundi au jeudi, les pertes ont atteint 20 pb, la partie courte de la courbe subissant les plus gros revers. Mais le vendredi 1er septembre, le marché a décidé de faire sa rentrée dans une humeur plus positive.

La semaine dernière, les États-Unis nous ont servi plusieurs données chiffrées. Il est important de comprendre comment les investisseurs se positionnaient en amont de cette mise à jour économique: le marché monétaire estimait qu’un dernier relèvement des taux d’intérêt à 5,5-5,75% était hautement probable, avec un premier abaissement au second semestre 2024. Des estimations reflétées avec la plus grande précision. Le taux américain à deux ans s’est établi à un cheveu du pic cyclique de juillet à 5,12%, son niveau le plus élevé depuis 2007.

Or mardi, le tableau s’est assombri. Le nombre de postes vacants (JOLTS) a diminué plus que prévu en juillet et le chiffre de juin a été revu à la baisse. Les JOLTS sont un indicateur précurseur pour le marché du travail qui a suscité un intérêt croissant ces derniers mois. Ensuite, il y a eu des déceptions au niveau de la confiance des consommateurs (Conference Board), du rapport sur l’emploi ADP pour le mois d’août et des chiffres de croissance du T2 (en 2e lecture). Chacun de ces résultats peut être nuancé. Par exemple, le nombre de postes vacants dépasse toujours de loin les niveaux pré-pandemie, et ADP a encore revu à la hausse la croissance de l’emploi de 50 000 unités au mois de juillet. Mais ces subtilités sont largement passées à la trappe.

Dans un premier temps, le rapport officiel sur le marché de l’emploi pour le mois d’août (payrolls) de vendredi a semblé du même ton. Passant outre une solide création d’emplois de 187 000 unités, le marché a surtout tenu compte de la révision à la baisse (-110 000) des deux éditions précédentes. Contre toute attente, le taux de chômage a grimpé à 3,8%, du fait d’un taux de participation qui atteint son niveau le plus élevé du cycle. La croissance salariale s’est atténuée, à 0,2% en glissement mensuel. En base annuelle, le rythme s’est toutefois stabilisé depuis mars, à des niveaux supérieurs à la moyenne des années précédant le coronavirus (4,3% contre un peu plus de 3%). Faute de véritable refroidissement du marché du travail, l’on peut évoquer un début de normalisation après une pénurie extrême. L’évolution est-elle suffisamment rapide? À l’heure actuelle, nous dirions que non. De plus, nous constatons que le secteur le plus sensible à la politique anti-inflation de la Fed se redresse peu à peu, pour le deuxième mois de suite. En effet, selon l’indice ISM de confiance des entrepreneurs publié après les payrolls, le malaise dans l’industrie manufacturière était moins grave en août (47,6) qu’en juillet (46,4). La nécessité d’une politique monétaire assez restrictive pendant assez longtemps apparaît une fois de plus. La correction des taux s’est dissipée, notamment grâce aux zones de support technique proches. Tant la partie courte que la partie longue ont terminé la semaine en hausse avec un plancher plus solide.

À partir de maintenant, nous attendons surtout le 13 septembre. Une semaine avant la réunion de politique du 20 septembre, la Fed recevra encore les dernières dépêches importantes du front de l’inflation. D’ici là, quelques autres données intéressantes seront publiées (comme l’indice ISM des services le mercredi), mais c’est l’inflation CPI qui sera décisive pour un dernier relèvement des taux en septembre ou en novembre. La probabilité de 70% que le marché envisageait la semaine dernière, avant le déluge de chiffres, est maintenant retombée à 40%.

Le taux américain à deux ans interrompt sa correction après des payrolls plus que solides

Bron: Bloomberg

Disclaimer:

Dit document is opgesteld door de KBC Economics - Markets desk en is niet opgesteld door de afdeling Research.  De desk bestaat uit Mathias Van der Jeugt, Peter Wuyts en Mathias Janssens, analisten bij KBC Bank N.V., die gereguleerd wordt door de Autoriteit voor Financiële Diensten en Markten (FSMA). Deze marktadviezen zijn het resultaat van een kwalitatieve analyse, waarin ruimte is voor ervaringen uit het verleden en persoonlijke beoordelingen. De standpunten zijn gebaseerd op de huidige marktomstandigheden en kunnen elk moment veranderen. De meest prominente input komt van publiek beschikbare gegevens, financieel nieuws, economisch en monetair beleid en courante technische analyses. De KBC Economics - Markets desk heeft redelijke inspanningen geleverd om deze informatie te verkrijgen uit bronnen die zij betrouwbaar acht, maar de inhoud van dit document is opgesteld zonder dat er een inhoudelijke analyse is gemaakt van deze bronnen. Er is niet beoordeeld of deze inzichten al dan niet geschikt zijn voor een bepaalde belegger. De meningen zijn onze huidige meningen op de datum die op dit materiaal staat en kunnen tegengesteld zijn aan eerdere aanbevelingen als gevolg van veranderde marktomstandigheden. De auteurs staan niet in voor de nauwkeurigheid, volledigheid of waarde (commerciële of andere) van dit document. Evenmin zijn de auteurs aansprakelijk jegens degenen die dit overzicht ontvangen voor de inhoud ervan of voor enig verlies of schade (hetzij uit onrechtmatige daad (inclusief nalatigheid), contractbreuk, schending van wettelijke of andere verplichtingen ) als gevolg van enig handelen of nalaten op basis van deze inhoud, evenmin voor enige vordering  tegen de auteurs met betrekking tot de inhoud van of de informatie in dit document. Eventuele meningen die hierin worden geuit, weerspiegelen het oordeel ten tijde van het opstellen van het overzicht en kunnen zonder voorafgaande kennisgeving worden gewijzigd. Gezien de aard van dit advies (gekoppeld aan valuta en rente) is het advies over het algemeen niet specifiek van aard.   Als zodanig is er geen verwijzing naar enig corporate finance contract en als zodanig is er geen 12 maanden overzicht op basis van de verschillende adviezen. Dit document is slechts geldig gedurende een zeer beperkte periode, als gevolg van de snel veranderende marktomstandigheden.

Gerelateerde publicaties

Fiscale debat trekt de aandacht

Fiscale debat trekt de aandacht

Hemel boven Europese woningmarkt klaart verder op

Hemel boven Europese woningmarkt klaart verder op

RBNZ versnelt haar beleidsbocht

RBNZ versnelt haar beleidsbocht

Kersvers premier Ishiba laat BoJ weinig keuze

Kersvers premier Ishiba laat BoJ weinig keuze